
Vous le voyez, il faut se poser les bonnes questions avant de se lancer dans l'investissement en panneaux solaires.
Pourtant, et malgré ce que vous avez pu lire ou voir ou entendre, acheter des panneaux solaires reste un investissement
rentable, à condition de bien choisir son prestataire, et de savoir à quoi s'attendre, bref, de bien préparer son projet.
Vous trouverez ci dessous plus d'information sur "l'energie verte", mais aussi un formulaire de demande devis en ligne, service rapide et gratuit.
Pour toute demande de brochure, ou etre contacté par un de nos experts, merci d'utiliser le meme formulaire.
L’ELECTRICITE « VERTE »
- Les panneaux solaires
photovoltaïques
Une
énergie gratuite. L’énergie solaire, renouvelable et inépuisable, peut
également être convertie en électricité grâce à des panneaux solaires
photovoltaïques. L’énergie produite est alors convertie en kilowattheures (KWH)
et comptabilisée.
L’électricité
produite peut être stockée et consommée sur place (essentiellement dans les cas
de sites isolés et non raccordés à EDF) ou revendue en partie ou en totalité à
EDF. Cette solution est la plus rentable, le pris de rachat de l’électricité
photovoltaïque demeurant supérieur au prix de vente de l’électricité du réseau.
Un point de branchement spécifique est créé par le gestionnaire de réseau,
tandis que votre consommation continue de transiter par votre compteur
habituel. L’électricité « verte » est ensuite distribuée près de son
lieu de production : il n’y a pas de pertes en ligne sur le trajet entre
les centrales électriques et les habitations.
Orientation :
plein sud, pour capter un maximum d’ensoleillement, le rendement est le
meilleur. Sinon, elle peut être envisagée jusqu’à 30°S-E ou 30°S-O. Au-delà, la
rentabilité est trop faible pour que cela vaille la peine de recourir au
solaire.
L’inclinaison :
les panneaux doivent être perpendiculaires aux rayons du soleil à l’heure où
ils sont les plus forts (variable suivant les régions et les saisons).
Idéalement à 45° pour un usage toute l’année. Une pente de 25° à 60° est encore
envisageable.
L’implantation :
les panneaux solaires doivent être distants des arbres, des cheminées, etc.,
pour éviter tout ombrage (masque) qui affecterait le rendement de
l’installation.
Attention :
l’implantation des capteurs solaires photovoltaïques doit figurer dans le
permis de construire (pour une habitation neuve ou une réhabilitation
importante) ou faire l’objet d’une déclaration préalable (en rénovation).
Renseignez-vous d’abord en mairie. Sachez que cette installation peut vous être
refusée dans certains cas, notamment si elle est visible depuis un monument
historique.
Pose
sur un toit ou sur un auvent
Il
est préférable que les panneaux suivent la pente pour des raisons esthétiques.
Mais une pente de 45° n’est pas compatible avec tous les toits. Il faut
s’assurer que la structure de la charpente peut supporter ce poids en plus.
La
pose intégrée : elle est idéale car elle combine performance technique et
esthétique. Les panneaux se substituent à la couverture comme une fenêtre de
toit. Les capteurs peuvent être calepinés avec les fenêtres de toit, avec des
modules de mêmes dimensions. Des accessoires de pose et d’étanchéité associés
garantissent une intégration parfaite des capteurs dans la toiture. A noter que
la législation favorise désormais une intégration renforcée pour bénéficier du
meilleur tarif de rachat.
En
pose surimposée : les capteurs sont placés sur la couverture existante en
prévoyant un vide d’air. C’est la pose la plus courante et la plus simple mais
la solution la moins esthétique et la moins rentable, à tous points de vue.
Pose
au sol ou sur une surface plane
Les
capteurs sont montés sur des supports. Avantage : l’angle d’inclinaison
peut être réglé en fonction de la saison. En hiver, lorsque le soleil est bas,
les capteurs sont redressés (entre 65° et 90°), puis replacés en position plus
proche de l’horizontale e été lorsque le soleil est haut. Si les capteurs sont
posés au sol dans un jardin, ils doivent être protégés de la casse.
Votre
orientation est moins idéale ?
Plus
l’orientation et la pente de toit divergent de ces conditions optimales, plus
le rendement de l’installation baisse. La pose d’une installation solaire sur
un toit moins pentu, en façade, etc., est possible, mais doit alors être
compensée par une plus grande surface de capteurs, ce qui augmente le coût de
l’opération. La productivité globale pendant l’année variera suivant
l’inclinaison et l’orientation des modules.
- Les éoliennes domestiques
Les
éoliennes captent l’énergie du vent pour la transformer en électricité. La
puissance des éoliennes adaptées aux habitations individuelles s’échelonne de
0.2 à 20kW. L’installation comprend un générateur avec 2, 3 ou 5 pales, un mât,
rigide ou à hauban, et un régulateur pour gérer la charge des batteries.
L’énergie mécanique du vent produit une quantité d’électricité variable selon
la puissance nominale de l’éolienne et son emplacement.
A
l’instar des panneaux photovoltaïques, les éoliennes produisent du courant
basse tension (12 ou 24 V). Ce courant peut être stocké dans des batteries
d’accumulation et utilisé sur des appareils prévus pour fonctionner en très
basse tension, du 12 au 24 V. Vous pouvez également le transformer en courant
alternatif avec un onduleur pour faire fonctionner vos appareils, ou le
réinjecter dans le réseau et le revendre à EDF.
En
pratique, EDF ne rachète l’électricité des petites éoliennes que dans des zones
bien définies, arrêtées par le préfet sur proposition des communes. Il s’agit
de zones dites de développement éolien (ZDE), qui correspondent à un fort
potentiel éolien et qui sont toujours loin des habitations. De plus, le tarif
de rachat d’EDF n’est pas incitatif (0.082 €/kWh), et il vaut mieux utiliser
utiliser l’électricité produite pour ses propres besoins. Le petit éolien
concerne donc surtout les zones rurales, en particulier les sites isolés non
raccordés au réseau.
Deux
types de mâts
Le
mât avec haubans : facile à installer ainsi qu’à démonter et ne nécessite
pas de massif de béton. Sa mise en œuvre est également moins chère. Mais il
occupe plus d’espace au sol.
Le
mât rigide : il requiert un massif de béton. Il est préférable de confier
son dimensionnement à un bureau d’études. Ce mât (dit aussi autoportant)
convient à toutes les catégories d’éoliennes. La version hydraulique facilite
la montée ou la descente en cas de grande tempête ou pour l’entretien des
éoliennes de 5 000 W et plus.
Les
conditions d’installations
L’éolienne
doit être installée sur un site dégagé, où les vents sont soutenus, fréquents
et réguliers. La vitesse moyenne des vents conseillée doit dépasser 5m/s. Une
analyse des vents est donc fortement recommandée.
Aucune
construction ni limite de propriété ne doit se trouver dans un rayon équivalant
à la hauteur du mât. Pour un mât inférieur à 12 m, une simple déclaration de
travaux suffit. Au-delà de 12 m, il faut déposer un permis de construire.
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